Pour atténuer cette situation difficile, l’Assemblée nationale a fait cause commune. Les députés ont approuvé à l’unanimité, mardi 28 janvier au soir, une loi visant à améliorer la prise en charge financière des soins liés à la maladie. Avec un reste à charge de « 1 400 euros en moyenne », les patientes « les plus précaires renoncent aux soins ou produits non pris en charge ou insuffisamment remboursés qui s’avèrent trop onéreux », a expliqué le rapporteur de la loi, le communiste Yannick Monnet.

« Ce texte répond aux attentes très concrètes de 700 000 femmes qui vivent avec le cancer [du sein] et pour elles, qui sont dans l’urgence, cette loi constitue une réelle avancée », a jugé M. Monnet, qui a salué une « mobilisation transpartisane » pour adopter un texte de « compromis ».

Il vise notamment une prise en charge intégrale du renouvellement des prothèses mammaires, du tatouage médical de l’aréole et du mamelon ou de soutiens-gorge adaptés. Un forfait spécifique, dont le montant doit être arrêté par décret, doit aussi permettre l’achat de produits prescrits par les médecins, mais qui ne sont aujourd’hui pas remboursés, comme des crèmes contre les sécheresses, ou du vernis pour prévenir la chute des ongles induite par les traitements.

Mis à jour le 07/03/2025